Radars : augmentation du nombre de radars en 2022


Les radars vont faire l’actualité en 2022 ! Entre l’augmentation du nombre de radars sur la route et le déploiement des voitures-radars, la guerre contre l’excès de vitesse est déclarée.

4 700 radars pour fin 2022

Le quinquennat d’Emmanuel Macron est marqué par des mouvements sociaux et par la crise sanitaire qui ont eu un impact sur les recettes des radars qui devraient baisser de 100 millions d’euros en 2022. En 2018, les recettes des radars avaient baissé de 14 %. Le Ministère de l’Intérieur, prévoit 714 millions d’euros de recettes grâce aux radars en 2022.

Les radars tourelles seront majoritairement déployés.

1 400 radars tourelles dont 1 000 qui seront équipés d’un radar contrôlant à la fois le franchissement des feux rouges, la vitesse et le franchissement des passages à niveau. Les 400 autres seront des radars leurres qui seront quelques fois activés.

800 radars fixes traditionnels seront également mis en place avec une nouvelle fonctionnalité permettant de faire les photos de l’avant et l’arrière du véhicule.

Les voitures-radars privées déployées sur tout le territoire en 2022

L’expérimentation des voitures-radars a commencé il y a trois ans et semble, selon le Ministère de l’Intérieur avoir porté ses fruits. C’est pourquoi, il a été annoncé le jeudi 7 octobre 2021, un déploiement des voitures-radars de sociétés privées dans les quatre régions où elles n’étaient pas encore présentes :

  • Ile-de-France,
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur,
  • Auvergne-Rhône-Alpes,
  • Occitanie.

Les verbalisations dans ces régions devraient commencer à partir de 2023.

Les voitures-radars seront donc sur tout le territoire métropolitain en 2022. Il devrait y en avoir près de 400 sur le territoire d’ici fin 2022.

Selon les chiffres de la Sécurité Routière, au 1er août, il y avait 202 voitures-radars conduites par les forces de l’ordre contre 183 par des sociétés privées.

Pour rappel, les voitures-radars sont des véhicules banalisés de type berlines équipés de caméras posées à l’avant et à l’arrière qui détectent les excès de vitesse sans flash visible. Les voitures des sociétés privées circulent avec un seul chauffeur tandis que les forces de l’ordre doivent être deux (un conducteur et un autre qui relève la vitesse maximum autorisée).

Le parcours des voitures est défini par la Préfecture en fonction des zones où les accidents sont le plus constatés.

Quatre entreprises se partagent pour le moment le marché : Mobiom, Securitas, OTI France et GSR. Pour le moment, il y a en moyenne 320 contraventions par mois.

Bon à savoir : les entreprises ne sont pas rémunérées au nombre de contraventions, mais aux kilomètres parcourus. Les voitures appartiennent tout de même à l’État, lorsqu’elles ne sont pas utilisées, elles stationnent sur des sites de police ou de gendarmerie.

L’objectif est de libérer du temps aux forces de l’ordre pour des tâches plus qualifiées.

De Camille | 14/10/2021