Voitures hybrides ou électriques, on s’y met tous ?!


Les voitures hybrides et électriques gagnent du terrain. A titre d’exemple, au dernier Salon mondial de l’automobile, on leur a accordé une place importante.

Aujourd’hui, on développe la voiture propre, on améliore ses capacités d’autonomie, on vante ses qualités.

On accorde même des aides pour ceux qui veulent en acquérir une. Pourtant, la voiture électrique a encore du chemin à parcourir avant de devenir la norme sur nos routes. Gare aux idées reçues !

Les voitures « propres » star du salon de l’automobile

Plusieurs constructeurs automobiles travaillent sur des modèles de véhicules propres.

Ils ont présenté leur concept-cars au mois d’octobre dernier lors du Salon de l’automobile.

Parmi les véhicules à 100 % électriques disposant d’une batterie Lithium-Ion, il convient de citer la Renault ZOE avec une autonomie étendue à 320 km par recharge, ou encore l’Opel Ampera-e, citadine, avec une autonomie légèrement supérieure (380 km).

Tesla défend sa part de marché avec son Model X, déjà disponible.

Quant à Volkswagen, il a présenté deux modèles, le e-Golf d’une autonomie supérieure à 230 km et le Volkswagen ID Concept qui pourra rouler jusqu’à 600km par recharge et sera commercialisé en 2019.

S’agissant des véhicules hybrides, Citroën a présenté son concept CXeperience qui préfigure la prochaine Berline C5.

Volkswagen a été de la partie avec son Tiguan GTE, comme Toyota (C-HR, Prius Plug-in hybrid), Mercedes (Mercedes Classe E 350e), ou encore Porshe (Panamera 4 E hybrid).

Sachant qu’un nouveau test de pollution est à l’essai sur les voitures diesels, les constructeurs automobiles ont tout intérêt de développer leur gamme de véhicules propres.

En finir avec les idées reçues

Les politiques publiques mises en place en matière de réduction de la pollution automobile brouillent parfois la réalité concernant l’émission de gaz nocifs par les véhicules.

En voici deux exemples :

  • Le premier concerne la création de zones de restriction ou d’interdiction de véhicules anciens jugés trop polluants. Le but de cette règle étant l’amélioration de la qualité de l’air en ville. Petit bémol : cette mesure aurait des effets réels si elle était basée sur les émissions polluantes réelles des véhicules. Certains véhicules plus récents, mais ayant deux ou trois fois plus de kilomètres au compteur que de véhicules plus anciens, ne sont pas forcément moins polluants. De plus, les émissions pour un usage en ville peuvent varier d’un modèle à un autre, portant sortis la même année (ex. : Toyota Prius II 2005 et Renault Laguna 1.9 dCi 2005).
  • Autre idée reçue, le véhicule hybride non rechargeable n’aurait pas véritablement d’intérêt pour les enjeux environnementaux. Le véhicule hybride consomme de l’essence, c’est un fait. Donc concernant les économies d’énergie, certes, le raisonnement n’est pas tout à fait faux. En revanche, la qualité de l’air en ville peut être améliorée grâce à ces véhicules. En zone urbaine, on circule sans dépasser les 50km/h et le moteur électrique permet d’effectuer ses déplacements sans polluer.

Rappelons cependant que la Ministre de l’écologie, Ségolène Royale, mise sur les voitures électriques afin de mettre fin au règne des voitures diesels.

La voiture hybride ou électrique est donc sans doute la réponse aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui.

Il ne reste plus qu’à l’adopter !

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De Camille | 13/12/2016