Centre de tests grandeur nature en Suède


Le taux de mortalité routière connaît une tendance générale à la baisse (plus ou moins prononcée selon les périodes) depuis une quarantaine d’années. Si des centaines de milliers de vies ont pu être sauvées depuis 1972 à nos jours, « tous ces drames évités sont le résultat d’une combinaison de facteurs »[1] parmi lesquels, figure l’amélioration de la sécurité des véhicules. Ce dernier point est toujours à l’ordre du jour. La preuve avec l’aménagement d’un centre d’essais en Suède qui a la particularité de permettre de tester les véhicules dans des conditions réelles. Explications.

La sécurité des véhicules testée dans différentes situations de conduite

Avant le lancement commercial d’un nouveau modèle de véhicule, plusieurs tests sont effectués afin de vérifier ses fonctionnalités et son niveau de sécurité. Pour aller plus loin que les « crash tests » habituels, le centre d’essais suédois AstaZero a été aménagé dans un espace de 200 hectares. Le but de cette installation, qui a coûté environ 55 millions d’euros, est de renforcer la sécurité routière en testant les véhicules dans des conditions réelles. Des améliorations peuvent ainsi être apportées et permettre de sauver des vies sur la route.

Dans ce centre, on trouve des routes grandeur nature avec une partie « autoroute », une partie « urbaine », une partie « rurale » et un espace de haute vitesse. Pour rendre les situations de conduite encore plus réalistes, dans la zone « urbaine » il y a des piétons et des cyclistes et dans la partie rurale, ce sont des animaux qui peuvent traverser la route.

Volvo : premier constructeur automobile à tester ses véhicules sur AstraZero

Volvo n’a pas été choisi par hasard. Le constructeur automobile était déjà impliqué dans le projet initial de création du centre d’essais AstraZero.

Volvo sera le premier constructeur à pouvoir tester ses solutions d’aide à la conduite sur lesquelles le groupe est en train de travailler actuellement, comme le pilotage automatique, ou encore les technologies concernant la fatigue ou l’inattention…

Aujourd’hui, grâce aux technologies d’aide à la conduite, la sécurité routière peut être davantage renforcée. Pourvu que les résultats soient à la hauteur des moyens déployés !

[1] Frédéric Péchenard, 12e délégué interministériel à la Sécurité routière

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De Camille | 14/10/2014