Besançon : un automobiliste sous l’emprise de stupéfiants percute une voiture de police !


Samedi 4 novembre, en fin d’après-midi à Besançon, un automobiliste sous emprise de stupéfiants a heurté un véhicule de police.

C’est en plein après-midi, qu’une voiture est venue percuter un véhicule de police arrêté à un stop, rue de Belfort à Besançon. Par chance, l’accident n’a pas fait de blessé.

Le conducteur, un homme âgé de 46 ans, a été arrêté par les fonctionnaires de police avant d’être conduit au commissariat pour effectuer un constat. Très vite, les agents sont interpellés par le comportement de l’automobiliste. Ils décident de procéder à un dépistage d’alcoolémie, mais celui-ci se révèle être négatif. Par contre, le dépistage salivaire aux stupéfiants s’est avéré positif.

L’effet des stupéfiants sur la conduite

Les stupéfiants au volant sont très souvent à l’origine de perte de contrôles et de réflexes. Ils diminuent la vigilance, l’attention et la perception spatio-temporelle des conducteurs. La conduite est donc altérée par la consommation de stupéfiants.

Le cannabis provoque un ralentissement des réflexes, une modification de la perception et de l’attention, mais aussi une somnolence.

La consommation de drogue induit également une perte des réflexes et de l’attention et entraîne une diminution de la prise de conscience des dangers et de la réalité.

La cocaïne et les amphétamines, quant à elles, provoquent une surestimation des capacités du conducteur avec pour effet une perte de conscience de la réalité, des obstacles et dangers.

Conduite sous l’emprise de stupéfiants : les sanctions

Le conducteur a été placé en garde à vue.

Après avoir consommé des substances ou plantes classées comme stupéfiants, il est strictement interdit de conduire, quelle que soit la quantité absorbée.

Comme tout automobiliste qui conduit après avoir consommé de l’alcool, fumé du cannabis ou fait usage de stupéfiants, ce conducteur franc-comtois encourt des poursuites judiciaires.

Ce délit est sanctionné d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende accompagnée d’un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Des peines complémentaires peuvent être ajoutées, comme l’annulation ou la suspension du permis de conduire, mais aussi l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation, aux frais du conducteur. Différentes thématiques sont alors abordées comme la sécurité routière ou les dangers de l’usage de produits stupéfiants au volant.

L’emprise couplée des stupéfiants et de l’alcool

Les sanctions sont aggravées si cette infraction est couplée avec une alcoolémie supérieure à 0,2g/L de sang chez un jeune conducteur, ou 0,5 g/L de sang chez un conducteur expérimenté.

Les peines sont alors portées à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende.

Le tribunal peut aussi demander une suspension du permis de conduire pour une durée pouvant atteindre 3 ans. Il peut aussi sévir plus durement en demandant l’annulation du permis de conduire avec l’interdiction de le repasser pendant 3 ans voire davantage.

Drogue au volant : quelles conséquences sur l’assurance ?

La conduite sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcool peut aussi être sanctionnée par la compagnie d’assurance.

Si vous êtes responsable d’un accident en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, votre assureur peut majorer votre cotisation ou même résilier votre contrat avec un préavis d’un mois.

En outre, si vous êtes blessé et qu’il est constaté que vous étiez sous emprise de stupéfiant, vous ne toucherez aucune indemnité et les réparations du véhicule seront à votre charge.

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De Camille | 09/11/2017