Bar-le-Duc : un automobiliste emprunte un trottoir en état d’ivresse


Samedi 22 septembre, des policiers ont assisté à une scène surprenante à Bar-le-Duc (55).

Un automobiliste effectuait des manœuvres étranges en empruntant le trottoir. En montant sur le trottoir, il heurte des véhicules stationnés dans la rue. Le conducteur, âgé de 34 ans, conduisait avec un taux d’alcoolémie de 1,16 mg/l, soit 2,32 g d’alcool dans le sang. L’automobiliste en état d’ivresse a été placé en garde à vue et il s’est vu retirer son permis de conduire.

Rouler sur le trottoir : ce que dit le code de la route

Le Code de la Route est clair, il est interdit de rouler sur les trottoirs, même pour les deux-roues. Les conducteurs doivent faire circuler leurs véhicules sur la chaussée. Cette règle s’applique à tous les véhicules y compris aux vélos, cyclomoteurs, scooters et autres engins à deux-roues.

Code de la route, article R.412-7 « Les véhicules doivent, sauf en cas de nécessité absolue, circuler sur la chaussée. Toutefois, ils peuvent franchir un trottoir, à partir de l’accès le plus proche, pour rejoindre ou quitter les accès carrossables des immeubles riverains ou des accès non ouverts à la circulation publique. Ils peuvent également le franchir pour rejoindre une autre chaussée s’il existe un aménagement à cet effet.»

Les exceptions 

Les enfants de moins de 8 ans peuvent rouler, à vélos sur les trottoirs à condition de rouler à une allure lente et sans occasionner de gêne aux piétons.

Il est également possible de circuler sur le trottoir lorsqu’un parc de stationnement est mis à disposition.

Circulation sur le trottoir : quelle amende ?

Il s’agit d’une contravention de 4ème classe. Un automobiliste qui emprunte un trottoir encourt une amende forfaitaire de 135 euros, majorée à 375 euros, et une amende maximum de 750 euros.

À cela peut s’ajouter des peines complémentaires plus conséquentes comme la suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans, le retrait du permis de conduire par annulation judiciaire ou encore la mise en fourrière du véhicule.

Stationnement sur le trottoir : quelles sont les sanctions ?

L’arrêt ou le stationnement est considéré comme très gênant lorsqu’il bloque la circulation des piétons, vélos ou de voitures.

Les stationnements très gênants :

Les stationnements sont considérés comme stationnements très gênants lorsqu’ils s’effectuent :

  • sur un passage piéton jusqu’à 5 mètres en amont, sauf si la place de stationnement est aménagée ;
  • sur un trottoir ;
  • sur une piste cyclable ou une voie verte ;
  • sur une place handicapée ;
  • à proximité d’un feu rouge ;
  • près d’un panneau de signalisation masqué par le véhicule stationné ;
  • Sur une voie de bus ;
  • Sur les places réservées aux véhicules de transport de fonds ;
  • Devant l’accès à des bouches incendies ;
  • Devant une bande d’éveil de vigilance pour personnes malvoyantes ;
  • si le véhicule dépasse 20m², dans une zone touristique délimitée par les autorités.

Se garer devant un garage, sur un trottoir ou sur une voie de bus ou de vélo peut coûter cher. Il s’agit là aussi d’une contravention de 4ème classe.Pour ces infractions, l’amende encourue est de :

  • 135 euros d’amende forfaitaire,
  • 375 euros si l’amende est majorée,
  • pas de retrait de points,
  • immobilisation et mise en fourrière du véhicule.

À noter : l’amende minorée de 90 euros ne s’applique pas pour les infractions liées au stationnement.

En cas de perte de points, vous pouvez effectuer des stages de récupération à Bar-le-Duc.

De Camille | 02/10/2018