Alcoolémie au volant : quelles sanctions?


Au minimum, un retrait de  6 points  ! Conduire après avoir bu : il ne sera jamais de trop d’insister sur les risques que vous prenez aussi bien pour votre propre sécurité que pour celle des autres.
Les campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs publics pour lutter contre l’alcoolémie au volant suffiront-elles pour responsabiliser les conducteurs et faire évoluer les comportements ?
Nous avons décidé de ne pas nous livrer à une leçon de morale, mais vous rappeler plutôt les sanctions que vous encourez si vous prenez le volant après avoir consommé de boissons alcoolisées.

Alcoolémie égale ou supérieure à 0,5g et inférieure à 0,8g

Si en cas de dépistage par les forces de l’ordre, l’alcoolémie mesurée est égale à 0,5g par litre de sang ou supérieure à ce taux mais inférieure à 0,8g, la contravention est établie même si vous ne présentez aucun signe d’ivresse.

Les sanctions suivantes peuvent être prises à votre encontre :

• une amende forfaitaire,
• un retrait de 6 points du permis de conduire,
• et dans certains cas, une suspension du permis.

Alcoolémie égale ou supérieure à 0,8g

L’automobiliste qui présente un taux de 0,8g d’alcool par litre de sang est coupable d’un délit.
Il encourt des sanctions immédiates et des sanctions judiciaires.

Les sanctions immédiates peuvent être multiples :

• rétention du permis de conduire,
• retrait de 6 points,
• immobilisation du véhicule,
• suspension du permis de conduire par le Préfet pendant une durée qui peut aller jusqu’à six mois.

Le juge peut de son côté prononcer en outre :

• une amende qui peut aller jusqu’à 4 500€,
• une peine de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans,
• une suspension du permis de conduire jusqu’à 3 ans,
• l’annulation du permis avec interdiction de demander un nouveau permis pendant 3 ans,
• interdiction de conduire un véhicule pour lequel le permis de conduire n’est pas exigé ou un véhicule non équipé d’un dispositif intégré d’éthylotest et ceci pour une durée maximum de 5 ans,
• obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière (aux frais du conducteur),
• travail d’intérêt général.
Il convient de souligner qu’en cas de suspension du permis aussi bien par l’autorité administrative que par le juge, il n’est pas possible d’obtenir un aménagement de cette sanction vous permettant d’utiliser votre véhicule pour votre travail.
Alors, inutile de rappeler que celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas…

De Camille | 22/10/2013