Voitures autonomes : plusieurs dispositifs à mettre en place


Le principe d’une voiture entièrement automatisé fait rêver les conducteurs fainéants depuis longtemps. Désormais, il semble que le fantasme soit sur le point de devenir une réalité. Pourtant, il reste quelques points à traiter.

Des prédictions sur le processus d’évolution

Si la voiture autonome semble en bonne voie pour atteindre le marché, il faut pourtant se pencher sur les étapes de son évolution dans les prochaines années. Le vice-président de Freescale, Matt Johnson, a prédit ces étapes dans une récente tribune. Il prévoit trois phases avant qu’un véhicule autonome à 100% ne voie le jour.

La première phase serait celle de “l’Assistance”, et correspondrait aux modèles qui proposent une sécurité aux conducteurs lorsqu’ils ont une défaillance. Les ADAS (Advanced Driver Assistance Systems, autrement dit les dispositifs intelligents d’aide à la conduite) sont capables de couvrir les angles morts, de prévenir le conducteur lorsqu’un risque imminent est détecté, de vérifier automatiquement les distances de sécurité, etc.

La deuxième phase, appelée “Automatique”, interviendrait selon Johnson en 2020. Les véhicules, à ce stade, pourraient se conduire quasiment tout seuls, avec une assistance de la part de l’automobiliste qui agirait alors comme un copilote. La voiture serait alors équipée de multiples capteurs lui permettant d’appréhender son environnement (radars, caméras, etc.)

La troisième phase, et la dernière, serait celle de “l’Autonomie”, et ne verrait pas le jour avant 2030 selon Matt Johnson. Les véhicules seraient alors complètement indépendants, et pourraient non seulement se conduire tout seuls, mais également anticiper et détecter tous les dangers, et les traiter plus rapidement que ne le ferait un être humain.

Des adaptations technologiques à prévoir

Afin d’accompagner l’évolution de l’automobile vers davantage d’autonomie du véhicule, de nombreuses innovations technologiques émergent. Par exemple, la société INRIX propose une solution qui permet de mettre en relation les outils de connection des voitures avec les données des parkings, permettant ainsi de repérer instantanément les places les plus proches. Les parkings transmettent leurs informations par le biais d’un code couleur : rouge, orange et vert, selon le taux de remplissage.

Steve Banfield, chef du marketing de l’entreprise, a déclaré : “à l’heure actuelle, 14% des voitures vendues sont des voitures connectées. D’ici 2020, cette proportion devrait passer à 55%”. Il ajoute que “30% du trafic urbain est causé par des conducteurs cherchant une place de parking. Ces derniers passent en moyenne 20 minutes à chercher une place, soit plus de 50 heures par an.” Il précise que ces déplacements génèrent évidemment un surplus d’émissions de CO2.

 

De Camille | 04/12/2015